(8) Mon voyage en Afrique avec la Fédération canadienne des municipalités
Samedi 4 octobre, nous sommes prêts à partir à 7 h 30
de Bobo-Dioulasso.
Le plan original était de prendre un vol interne d’une heure pour se rendre
à la capitale Ouagadougou. Ce n’était pas prévu dans les astres puisque le vol
est annulé. Nous prenons la route pour entamer 8 heures de trajet.
La route est tellement en mauvais état que nous devons réduire notre vitesse de 110 à 20 km et ceci sur de très grandes distances.
C’est facile de voir que nous approchons d’un
village parce que les gens marchent sur le bord de la grande route pour se
rendre dans les petits marchés ou chez les commerçants locaux.
Des chèvres,
vaches, zébus, ânes et moutons sont dispersés à
travers champs. Dans les villages, les poules, oies, canards et coqs circulent librement.
Un pays d'abondance
Le Burkina
Faso un pays d’abondance : les manguiers sauvages poussent partout et il y a beaucoup de bananiers, orangers, citronniers, ainsi que des noix de
cajous, arachides, noix de coco et café pour en nommer que quelques un.
La Tabaski, fête musulmane
comme notre Noël
Aujourd’hui, ce n’est pas un samedi pas comme les autres. C’est la Tabaski,
une fête musulmane équivalente à notre Noël. Ici, les peuples chrétiens et
islamistes cohabitent paisiblement et on y trouve même plusieurs mariages combinés.
La fête est symbole de foi en Dieu qui avait demandé à Abraham de tuer son fils
unique en signe de foi. Mais Dieu a reconnu la foi du père et du fils et en
récompense, un mouton fut immolé. Chaque année à la Tabaski, on sacrifie le
mouton en souvenir de cette histoire.
Maintenant, vous comprenez pourquoi les
marchés offraient tant de moutons. Nous croisons sur notre chemin des gens
vêtues de leurs plus beaux habits en route pour la mosquée. Une cérémonie de prière
est organisée pour cette journée dans tous les villages. Après la prière, tous,
famille, amis et voisins sont invités à partager le mouton.
Crème
solaire et lunettes au pays du soleil
L’Afrique, c’est aussi le pays du soleil qui plombe du matin au soir, le
mercure grimpe au-delà de 30°C et
l’humidité est accablante. Dans l’auto, nous gardons les fenêtres fermées,
l’air climatisée ronronne jusqu’à notre arrivée à Ouagadougou, ville tentaculaire
avec plus de 2 millions d’habitants. Malgré tout, elle semble mieux organisée
que Bamako, on y voit des édifices à étages multiples et plus de rues pavées.
Nous arrivons finalement à l’hôtel vers 14 h pour le déjeuner et un premier vrai
repos depuis notre départ du Québec le 26 septembre.
En soirée, je déguste un poisson grillé à la Brésilienne avec frites qui, malheureusement, reviendra me hanter pour les deux prochains jours.
Dodo tôt, demain je prendrai du Gravol ! Bonne nuit.
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