Excellente expérience au Forum mondial de l'économie sociale!
Voici le compte-rendu de ma participation au Forum de la semaine dernière.
Si la première journée s'est définie avec pensons mondial
et agissons local, la deuxième parlait surtout des circuit courts. Bamako, comme plusieurs villes d'Afrique, fait
face à des enjeux de taille. Le
commerce informel limite les entrées de taxes et de ce fait, la capacité du
gouvernement à agir sur la cueillette d'ordures, l'accessibilité à l'eau
potable, la circulation et autres services attendus d'une municipalité.
Le développement social assure que les ressources
économiques mises en place demeurent dans la région en plus de bénéficier à la
communauté.
J'ai assisté à l'atelier qui analysait la ville urbaine
face à la ruralité. C'est un enjeu dans
plusieurs centres urbains canadiens et même à l'intérieur d'une même frontière
municipale comme Gatineau. Comment
mesurer l'impact de la ruralité, ou l'agriculture sur le centre urbain? Il était fort intéressant d'entendre que le
gouvernement québécois se pose les même questions et offre des réponses à cette
question. Dans un contexte local pour nous à Gatineau, il faut réaliser que la
ville obtient une plus grande valeur ou ristourne économique des MRC
avoisinantes. La question qui est le
leader économique de qui, se pose très bien au niveau régional. Dans cet exercice
de défaire les mythes, on nous enseigne l'importance d'évaluer l'activité
générée par le rural par rapport aux services consommés en ville par ce dernier.
Le maire de Baie-St-Paul nous parle d'inclusion et le
budget participatif de la journée précédente revient dans sa présentation.
C'est une initiative que j'aborderai à l'étude du budget cet automne. À ce sujet, la ville de New-York a réussi avec un budget participatif à amener de nombreux New-Yorkais - surtout des personnes à faible revenu, des jeunes et des immigrants sans
papiers - à voter sur la manière de répartir 30 millions de dollars dans leur
quartier.
À la suite de la présentation de la ville de Sherbrooke sur les
circuits courts et comment lier les consommateurs aux producteurs, toute la
question de la démocratisation de l'économie est soulevée avec l'économie
sociale et les circuits courts. Il est clair qu'il existe une interdépendance
non négligeable entre le rural et l'urbain. Malheureusement, nous sommes souvent
témoins d'une compétition et non d'une complémentarité. Des exemples de
réussite: les moutons de Paris, Agenda 21, les marchés de solidarité.
Dans l'après-midi une thématique féminine s'installe dans
mes ateliers, où la potentialisation de la femme entrepreneure, les jeunes et les aînés sont considérés dans la planification économique. L'agro-écologie est une approche politique en
plus d'un outil politique. Voir Mali et Food Sovereignty -Équateur et Mali.
Voilà un compte rendu de ma participation au Forum
social. Les grandes lignes demeurent pensez mondial mais agissez local.
Solidifier les circuits courts avec des politiques d'achat local, la
complémentarité du secteur rural et le développement collectif englobe les
mutuelles, les coopératives et l'OBNL pour générer non seulement une
conscience sociale, mais agir comme vecteur économique.
Comme M. Coderre l'a si bien dit: Aujourd'hui, le développement social dépasse les discours de la gauche et de la
droite du passé. Les gens peuvent être
différents, mais unis avec l'économie sociale, nous devons être inclusifs
de
tout.
Les 1 500 personnes présentes au Forum GSEF2016 à Montréal, provenaient de 330 villes de 62 pays. Ces leaders ont réaffirmé avec force qu’une ville plus intelligente, équitable et durable est possible et qu’un modèle de développement économique qui place l’être humain au centre de l’activité économique, sociale et politique existe. C'est ce qu'on appelle économie sociale et solidaire (ÉSS).
L’ÉSS vise simultanément l’efficacité économique, l’inclusion sociale, un développement durable et une participation accrue au fonctionnement de l’économie et du développement urbain. Les coopératives, les entreprises communautaires, les entreprises sociales, les mutuelles de crédit et d’assurance, la finance solidaire, les institutions à but non lucratif constituent ensemble l’ÉSS. Le secteur philanthropique et les investisseurs sociaux contribuent également à son développement. Bref, l’ÉSS englobe tous ceux qui ne placent pas le profit accru comme objectif principal ou exclusif de leurs activités économiques. Pour progresser, cette ÉSS doit prendre toute sa place aux côtés de l’économie privée et du secteur public.
Les 1 500 personnes présentes au Forum GSEF2016 à Montréal, provenaient de 330 villes de 62 pays. Ces leaders ont réaffirmé avec force qu’une ville plus intelligente, équitable et durable est possible et qu’un modèle de développement économique qui place l’être humain au centre de l’activité économique, sociale et politique existe. C'est ce qu'on appelle économie sociale et solidaire (ÉSS).
L’ÉSS vise simultanément l’efficacité économique, l’inclusion sociale, un développement durable et une participation accrue au fonctionnement de l’économie et du développement urbain. Les coopératives, les entreprises communautaires, les entreprises sociales, les mutuelles de crédit et d’assurance, la finance solidaire, les institutions à but non lucratif constituent ensemble l’ÉSS. Le secteur philanthropique et les investisseurs sociaux contribuent également à son développement. Bref, l’ÉSS englobe tous ceux qui ne placent pas le profit accru comme objectif principal ou exclusif de leurs activités économiques. Pour progresser, cette ÉSS doit prendre toute sa place aux côtés de l’économie privée et du secteur public.
Commentaires
Enregistrer un commentaire